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Préférences cognitives

Description de la grille

 

La grille d'observation entend aider l'enseignant ou  l'équipe d'enseignants qui s'en saisit à poser un regard sur les préférences cognitives d'un élève.

 

L'objectif n'est donc pas de mesurer finement et scientifiquement, ni de situer avec précision l'élève sur un schéma mais bien de dégager une ou des tendances présentes chez l'élève.

 

Cette grille se concentre sur des descripteurs très concrets situés aux extrémités de continuums en lien avec différents aspects de la cognition.

 

Utiliser la grille

 

​Il s'agira donc pour l'enseignant ou l'équipe d'enseignants  d'observer l'élève lors d'une ou de plusieurs activité(s). Au-delà de ce regard, il peut également être intéressant d'échanger avec l'élève pour conforter une observation ou l'affiner.

 

Sur cette base, après avoir éventuellement croisé les regards, il s'agira de positionner l'élève sur ces axes et de se demander : 

 

L'élève se situe-t-il plutôt à telle ou telle extrémité ou au contraire plutôt au centre de ce continuum, car son comportement n'est assimilable Ã  aucun de ces deux descripteurs ?

 

 

Source : basé sur une interprétation du "Cerveau Nomade", Michelle Bourassa, University of Ottawa Press, 2006, 

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Une stimulation "exclusive"

 

Si pour plusieurs items, il apparait que le curseur est clairement à placer sur des extrêmes, alors, il y aura là l'indication d'une stimulation telle qu'elle s'apparente plus à une stimulation exclusive qu'à une stimulation préférentielle. Cette préférence excessive peut se porter sur une, deux voire trois zones du cerveau. 

 

Pour ces élèves, il semble opportun d'introduire, dans ses pratiques de classe, des activités à leur intention qui les pousseront à stimuler les zones de leur cerveau qu'ils ont tendance à négliger.

 

Une stimulation "préférentielle"

 

​Ceux qui manifestement tendent vers les extrêmes, sans y être clairement situables, ont développé une préférence pour une, deux ou trois zones de leur cerveau, sans, par ailleurs, s'empêcher de recourir aux autres zones. Ces élèves ont simplement l'habitude de s'appuyer sur les mêmes ressources cognitives.

 

Pour ces élèves, il semble également important de proposer des activités qui, tantôt s'appuient sur ses ressources cognitives habituelles, tantôt les poussent à se diriger vers d'autres ressources en stimulant des zones qui s'écartent plus de leurs habitudes mais qui ne constituent tout de même pas des territoires inconnus.

 

Une stimulation "polyvalente"

 

Un ensemble d'activités ont également été conçues dans le but de combiner simultanément différents types de stimulation. Ces activités pousseront donc chaque élève à mobiliser une grande variété de ressources cognitives.

Rien dans notre intelligence qui ne soit passé par nos sens.

Aristote

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